- brunissure
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• 1429; de brunir♦ Techn.1 ♦ Poli d'un ouvrage bruni.2 ♦ Action de brunir par la teinture les nuances des étoffes pour mieux les assortir.brunissuren. f.d1./d Poli d'un ouvrage qui a été bruni.d2./d Façon donnée à une étoffe que l'on teint.⇒BRUNISSURE, subst. fém.A.— TEXT. Action de donner une teinte brunâtre aux couleurs des étoffes.— P. métaph. Mélancolie. Votre santé est bonne; je crains que, pour le reste, il n'y ait de la brunissure (MÉRIMÉE, Lettres à une inconnue, 1870, p. 153).B.— ORFÈVRERIE1. Aspect lisse et brillant d'un métal bruni.2. Métier, technique du brunisseur.Rem. 1. Attesté dans la plupart des dict. gén. à partir de Ac. 1835, sauf dans DG et Lar. Lang. fr. 2. On rencontre dans la docum. le sens « tache brune, brillante ». Les maquereaux, dorés, le dos strié de brunissures verdâtres (ZOLA, Le Ventre de Paris, 1873, p. 697; Cf. La Curée, 1872, p. 592).Prononc. :[
]. Étymol. et Hist. 1. 1429 orfèvr. brunisseure « action de brunir les métaux; le poli résultant de cette opération » (CL. DE FAUQUEMBERGUE, Journal, éd. A. Tuetey, Paris, t. 2, p. 302); 2. 1723 teinture (SAVARY DES BRUSLONS, Dict. universel de comm.). Dér. du rad. du part. prés. de brunir; suff. -ure. Fréq. abs. littér. :2.
brunissure [bʀynisyʀ] n. f.ÉTYM. 1429, brunisseure; de brunir.❖♦ Technique.———1 Technique du brunisseur. ⇒ Brunissage. — Poli d'un ouvrage bruni.2 (1723). Action de brunir par la teinture les nuances des étoffes pour mieux les assortir.———II (1903, in Rev. gén. des sc., no 12, p. 682; de brunir, II., v. intr.). Maladie de certaines plantes. || Brunissure de la pomme de terre. || Brunissure de la vigne.
Encyclopédie Universelle. 2012.